Les règles, en cas de location SAISONNIERE.
Pour bien louer son logement, il faut respecter le cadre légal et miser sur le recours aux professionnels. C'est le gage de votre tranquilité et... de la qualité des vacances de vos locataires !
Vous disposez d'un logement meublé et souhaitez le louer en été ? Rien de plus logique, la pratique est très répandue et la possibilité de disposer d'un revenu supplémentaire à l'heure de la rentrée est bonne à prendre ! Il faut, pour cela, être au fait du cadre légal et le recours à un professionnel de l'immobilier garantit une sécurité que n'offre pas la location de particulier à particulier.
Premier élément à savoir, la location saisonnière est régie par le Code civil : durée et prix sont fixés en totale liberté entre les deux parties. Côté administratif, il faut envoyer au client un descriptif du bien : situation, superficie, nombre de pièces, équipements, accès Wifi ou non, piscine ou pas... ajoutez-y les conditions financières (prix du loyer, montant de la taxe de séjour...) et d'accueuil (nombre maximal de personnes autorisées, par exemple). Un agent immobilier saura prendre en charge, pour votre compte, ces démarches fastidieuses, sans risque d'oubli.
A la réservation, un contrat, ou à défaut une lettre de confirmation - en deux exemplaires, l'un devant être signé et renvoyé au propriétaire - est adressé(e) au locataire. Elle doit indiquer le prix et la durée de la location (avec jours et heures de départ et d'arrivée), les éventuelles charges supplémentaires (électricité, eau, téléphone...), le montant du dépôt de garantie et le versement d'arrhes ou d'acompte. S'il s'agit d'arrhes, le locataire, s'il renonce à louer, les abandonne. Si c'est le propriétaire qui annule, il doit rembourser au locataitre le double de leur montant. En cas d'acompte, le locataire doit, en principe, payer la totalité du prix, s'il se dédie. Si le propriétaire renonce à la location, le locataire peut réclamer des dommages et intérêts. Bon sens, dialogue et clarté permettent déviter les contentieux. Les intermédiaires professionnels sont les mieux placés pour empêcher les désagréments !